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L'Amour qui se Déchire
L'Amour qui se Déchire
All Ages
Published 9 days ago
961
3
Amelhyne
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Les personnages utilisé vienne de mon livre “Jusqu’à ce que le voile tombe”

J'espère que ce paragraphe vous plaira

Sur ce bonne lecture ! UwU


La lumière dorée du coucher de soleil filtrait à travers les rideaux de soie, dessinant des motifs mouvants sur le corps d’Alice, lovée contre moi sur le canapé. Ses cheveux blonds, ébouriffés, s’étalaient sur mon épaule, et ses taches de rousseur ressortaient sur sa peau pâle, presque translucide. « Tu es sûre que tu ne veux pas sortir ce soir ? » murmurai-je en jouant avec une mèche de ses cheveux entre mes doigts. « On pourrait aller dîner en ville. Juste nous deux. »

« Non, » répondit-elle en souriant, les yeux mi-clos. « J’aime trop cet endroit. Et toi. » Elle se blottit un peu plus contre moi, son souffle chaud contre mon cou. « Ici, c’est parfait. »

Je souris, le cœur léger. « Alors on reste. » Je posai un baiser sur son front, inhalant son parfum – un mélange de vanille et de quelque chose d’uniquement elle. « Tu es sûre que tu ne veux pas que je commande quelque chose ? »

« Juste toi. » Elle leva les yeux vers moi, ses iris gris brillants de malice. « Tu es tout ce dont j’ai besoin. »

Je ris doucement, mais quelque chose en moi se serra. Elle est à moi. Cette pensée, qui aurait dû me rassurer, me glaça soudain. Et si je la perdais ? Non. Je ne la perdrais pas. Je ne la laisserai pas partir.


Trois semaines plus tard, tout avait changé.

Je fixais la lettre posée sur mon bureau, les mots d’Alice traçant des cicatrices sur le papier blanc.

« Léona, Je ne peux plus faire semblant. Pas comme ça. Pas avec toi. Tu m’as fait croire que j’étais libre, mais je ne l’ai jamais été. Pas vraiment. Pas avec tes règles, tes attentes, ton monde. Je ne suis pas faite pour ça. Je ne suis pas toi. Je t’ai aimé. Plus que je ne l’aurais cru possible. Mais l’amour ne suffit pas quand il étouffe. Quand il devient une cage. Ne me cherche pas. Ne me suis pas. Je ne reviendrai pas. — A »

Je serrai le papier, les jointures blanchissant. Elle m’a quitté. Pas avec des cris, pas avec des larmes. Avec des mots. Des mots calmes. Comme si ce qu’on avait partagé n’avait été qu’un rêve dont elle s’était réveillée.

Le silence de l’appartement était assourdissant. Un silence qui hurlait tout ce qu’elle n’avait pas osé me dire en face.


Je la trouvai une semaine plus tard.

Elle était assise sur un banc du Jardin du Luxembourg, les mains serrées autour d’un café froid, les yeux perdus dans le vide. « Alice. » Ma voix était rauque, brisée par les nuits sans sommeil, les questions sans réponses.

Elle sursauta, levant les yeux vers moi. « Léona. » Son ton était neutre, presque indifférent. « Qu’est-ce que tu fais ici ? »

« Tu m’as quitté. » Les mots sortirent comme une accusation. « Sans même me regarder. »

« Je t’ai écrit. » Elle détourna les yeux, fixant un enfant qui courait après un pigeon. « C’était plus facile comme ça. »

« Plus facile ? » Je m’assis à côté d’elle, les poings serrés. « Tu m’as brisé le cœur, et tu parles de facilité ? »

« Je ne voulais pas te faire de mal. » Sa voix tremblait légèrement. « Mais je ne pouvais plus respirer. Pas avec toi. Pas avec nous. »

« Alors c’est ça ? » Je me tournai vers elle, les yeux brûlants. « Tu préfères me détruire plutôt que de te battre ? »

« Non. » Elle me regarda enfin, et je vis ses yeux gris emplis de larmes qu’elle refusait de laisser couler. « Je me bats pour moi, Léona. Pour la première fois. »

« Et moi, dans tout ça ? » Ma voix se brisa. « Je ne compte plus ? »

« Si. » Elle ferma les yeux, une larme roulant sur sa joue. « Tu comptes trop. C’est pour ça que je dois partir. »

Un silence s’installa entre nous. Un silence lourd, chargé de tout ce qu’on ne dirait jamais. De tout ce qu’on avait été. De tout ce qu’on ne serait plus.

« Tu m’as menti. » Les mots sortirent de ma bouche avant que je ne puisse les retenir. « Tout ce temps. Tu jouais un rôle. Comme au début. »

« Non. » Elle secouait la tête, les lèvres tremblantes. « Je n’ai jamais joué. Pas avec toi. Pas vraiment. »

« Alors qu’est-ce que c’était ? » Je me levai, incapable de rester près d’elle une seconde de plus. « De l’amour ? Parce que l’amour, Alice, ça ne se termine pas comme ça. Pas sans se battre. Pas sans… » Ma voix se brisa. « Pas sans nous. »

« Si. » Elle se leva à son tour, essuyant ses larmes d’un geste rageur. « Parfois, l’amour, c’est juste savoir quand laisser partir. »

« Alors c’est ça ? » Je reculai d’un pas, le cœur en miettes. « Tu m’aimes assez pour me quitter ? »

« Je t’aime assez pour te laisser vivre. » Elle me regarda une dernière fois, les yeux brillants de larmes et de détermination. « Et moi aussi. »

Je la fixai, incapable de bouger, incapable de parler. Et puis, elle tourna les talons et s’éloigna, ses cheveux blonds flottant dans le vent comme une dernière caresse.

Je restai là, immobile, le cœur battant à tout rompre, en réalisant une chose :

Je ne la haïssais pas.

Je la détestais parce que je l’aimais encore.

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2 Comments

3 days
Incroyable ! J'ai beaucoup aimé c'est très bien écrit ^^
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3 days
merci ! 😁
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